Je vais faire court pour ne pas noyer votre attention… vous ennoyer.
Dans les entreprises les prétendus responsables et néanmoins “animateurs d’équipe” sont tellement gorgés d’ordre et de méthode (par leur formation, les articles de la profession, et autres injonctions implicites “d’autorités”) qu’ils ne voient plus ce qui se trame dans la tête de ceux qui les regardent, les sentent, les respirent.
Les individus, au travail ou non, sont avant tout des être d’impressions et de sensations, avec – on le sait maintenant – des neurones dans les tripes…
Aussi, quand vous abordez une personne, Messieurs et Mesdames les Responsables, ou quand vous envisager pour elle une action dite pédagogique – avec souvent une intention plus ou moins consciente d’intrusion cognitive – dites-vous que votre marque, votre impact sur elle sera à 99, 99 % d’essence émotionnelle ! (affectivité comprise).
Un conseil ! Essayez de quantifier, d’objectiver, de percevoir… la somme de :
- crispation, tension, fermeture… corporelles
- rigidité musculaire, caractérielle ou conceptuelle… (cela se sent avant d’être analysé)
- besoin d’ascendant, de domination, de contrôle sur autrui… (ressenti chez les autres comme une castration symbolique, autrement dit comme une tentative de couper, de trancher dans la chair de leur personne, de leur ego, de leur estime de soi…
- Rétention du souffle, du sourire ou du mouvement spontané.
Mesdames et Messieurs les Managers et DRH, mettez un peu de clown, d’enfance et de joie dans vos relations humaines. Nul doute qu’il y aura plus d’élan, d’énergie, d’entrain, de peps… de VIE dans vos équipes !
S’il n’y a pas de vie, c’est donc mortifère ! (Mortifère, la définition du dictionnaire : Capable de faire mourir).
Faire mourir l’engagement dans son travail, dans tous les cas !
BS