Je vais, comme je m’y oblige, faire court pour ne pas vous “ennoyer”.

J’ai employé, hier, pour la première fois le mot “micro-communication“. J’analysais lors d’une réunion  professionnelle comment “conduire sa relation à autrui” et en une seule petite seconde donner à ses interlocuteurs le sentiment agréable d’être acceptés  tels qu’ils sont : tout du moins, de ne pas se trouver face  à “un refus d’ouverture”, une posture de défense ou de rejet.

Cette maîtrise d’un processus que j’appelle “psycho-logique CLERE”, n’exclut pas la spontanéité. Je m’explique : il existe, heureusement, des gens ouverts et bienveillants dotés d’une saine et forte  confiance en eux qui se transmet instantanémentqui se communique en un laps de temps infime. Le faire “naturellement”, ce qui est un savoir-être, c’est bien;  mais contrôler ce phénomène parce qu’on a appris à le faire, c’est mieux ! Pourquoi est-ce mieux ? Parce que l’on peut ainsi conduire sa vie intentionnellement, en toute conscience et responsabilité. On peut ainsi se conduire en société et dans sa vie professionnelle, tout particulièrement, sciemment. Cette maîtrise entretient et renforce la confiance en soi : une synergie en boucle!

Notez que tout ce qui est appris, si ça marche, si c’est efficace et satisfaisant, si les avantages retirés sont positifs  (renforçateurs comportementaux) s’intègre, s’incorpore à la personnalité et devient savoir-être ou qualité acquise.

La  “micro-communication”, serait ici  le contraire d’ une “macro-communication” qui serait  en toute logique une séquence complète de communication déroulée dans la durée vers un objectif ciblé : la persuasion ou le traitement d’une agression verbale par exemple.

La micro-communication,  différente des messages olfactifs hormonaux, pourrait se limiter au  langage non verbal et principalement à la qualité du regard. Les yeux, en effet ont une importance capitale dans la communication.

On peut comprendre, parce qu’on le vit tous les jours, que certaines personnes vous inspirent confiance immédiatement, parce qu’elles ont dans le regard quelque chose de spécial… qui détend et qui plaît, qui donne envie de parler,  de se révéler, d’aller plus en profondeur dans la confidence, qui invite à parler plus vrai, à sortir du rôle social ou des apparences, pour s’autoriser la sincérité. On peut le comprendre mais savoir exactement, précisément, de quoi c’est fait : ce qu’on a pu mettre dans ses yeux qui communique cela ?

Qu’est-ce qu’il faut absolument savoir, qu’est-ce qu’il faut absolument apprendre à faire, quels sont les obstacles qu’il faut absolument déceler chez soi et, bien sûr,  lever… pour parvenir à donner à son regard ce quelque chose de spécial qui fera penser, sur le vif : “Je suis en face de quelqu’un qui m’inspire confiance” ?

Ce sera le sujet de mon prochain article.